Germain Bouchon-Brandely (1847-1893)

Germain Bouchon-Brandely est né à Bort-les-Orgues en Corrèze, en 1847. Naturaliste, il s’intéressa aux sciences en particulier à la pisciculture. Dès 1873, il est chargé d’inspecter les établissements ostréicoles de France et les pêcheries de l’océan. Il rédigea une série de rapports qui ont été, en général, publiés au Journal Officiel. Il fit des études sur la pêche, la fécondation artificielle, la génération des huîtres, publiées dans la Revue maritime et coloniale.

Il fut secrétaire du Collège de France. En 1885, il est chargé d’étudier à Tahiti la pêche des huîtres perlières. Dans son rapport au Ministre de la Marine et des colonies de 1885, qui concernait plus spécifiquement les pêcheries de l'Archipel des Tuamotu, on peut notamment lire ce passage : "...ces dernières années, la nacre noire de Tahiti était préférée à la nacre blanche... Vraiment belle par elle-même, la nacre de Tahiti est dure, homogène, transparente irisée et foncée sur les bords; la lumière en fait jaillir de véritables feux où se combinent toutes les couleurs du prisme, et ces éclatants reflets se marient dans une chatoyante et délicieuse harmonie". Il réussit ensuite à produire les premières perles de culture de Polynésie française, par percement des coquilles et insertion d'un nucleus sous le manteau de l'huître.

Il est nommé Inspecteur général des Pêches maritimes en 1887, poste qui n’était plus occupé depuis la mort de Victor Coste en 1873. Il fut responsable du Service Technique des pêches maritimes. Ce service était constitué, en 1887, de l'Inspecteur général des pêches auquel on avait associé un adjoint, M. Louis Caffarena, connu à l'époque pour d' "utiles publications". L' œuvre la plus considérable de Germain Bouchon-Brandely est le Traité de pisciculture pratique et d’aquaculture.

Plusieurs sculptures de sa main sont conservées au Musée d'Orsay. Il meurt à Paris le 24 juin 1893.